Les troubles neurocognitifs vous préoccupent? Voici quatre manières d’en réduire les risques


Canada

Il n’est jamais trop tôt ni trop tard pour se protéger contre le déclin cognitif. Mais que faire pour prendre soin de son cerveau? Voici quelques conseils bons pour le cerveau qui peuvent vous aider à réduire votre risque de trouble neurocognitif.

Quatre manières de réduire les risques.

Voici la bonne nouvelle : Les recherches ont démontré que même si l’on ne sait pas exactement ce qui provoque les troubles neurocognitifs, on sait que l’on peut faire certaines choses pour réduire la probabilité de contracter l’une ou l’autre de ces maladies. La clé de la réduction et de la prévention du risque? Se protéger et stimuler son cerveau.

Avec un cerveau en bonne santé, vous protégez non seulement votre santé de manière générale, mais vous réduisez également votre risque de maladie cognitive et chronique comme la maladie d’Alzheimer ou l’une ou l’autre forme de trouble neurocognitif. Voici quatre conseils pour vous aider à réduire les risques :

Entretenez vos contacts

Pendant une année au cours de laquelle les possibilités de se réunir en personne ont été gravement réduites à cause des effets de la pandémie, il est plus important que jamais d’éviter de se sentir isolé et épuisé. Communiquer avec ses amis et membres de sa famille, même par téléphone ou par vidéo, peut vous aider à rester mentalement connecté : les recherches démontrent que des interactions régulières avec autrui peuvent contribuer à réduire le risque de trouble neurocognitif.

Bougez!

Les recherches démontrent également que les maladies cardiovasculaires, les AVC et le diabète augmentent le risque de trouble neurocognitif. Les personnes qui font régulièrement de l’exercice physique ont moins tendance à contracter ces maladies; par conséquent, le risque de trouble neurocognitif est, lui aussi, réduit. Sans mentionner que la pratique régulière d’exercices physiques peut aider à réduire le stress et améliorer votre humeur! En parlant de cela…

Gérez votre niveau de stress

Le stress fait partie de la vie de tous les jours. Toutefois, s’il persiste, il peut fatiguer le cerveau et accroître les chances d’un déclin cognitif. Chacun vit le stress différemment et a différentes manières d’y répondre. Si vous éprouvez des difficultés, vous pourriez trouver utile de vous concentrer sur nos autres conseils en premier lieu : faire de l’exercice et rester en contact avec vos proches et vos amis – des manières très utiles pour vous aider à gérer votre stress!

Stimulez votre cerveau

Qu’entendons-nous par « Stimuler son cerveau »? Hé bien, cela peut être aussi difficile qu’apprendre une nouvelle langue, ou aussi simple que de changer certaines habitudes, comme se brosser les dents avec l’autre main. Ce faisant, vous « dites » à votre cerveau de s’engager et d’apprendre plus, plutôt que d’entretenir des habitudes. Stimuler son cerveau est une excellente manière de réduire le risque de trouble neurocognitif.

Autres risques que vous ne connaissez peut-être pas

Saviez-vous qu’une légère perte auditive peut augmenter le risque de déclin cognitif, y compris de trouble neurocognitif? Même si la manière dont l’un affecte l’autre n’est pas encore tout à fait claire, la perte auditive peut entrainer un isolement social et une perte d’indépendance : un effet domino qui peut augmenter le risque de trouble neurocognitif. Ainsi, si vous avez une perte auditive, il est impératif d’utiliser un appareil auditif et d’éviter l’exposition au bruit.

On estime maintenant que les personnes qui vivent à proximité d’une route très fréquentée présentent un risque plus élevé de trouble neurocognitif. Pourquoi? Car elles pourraient être exposées à des niveaux de pollution plus élevés qui proviennent des émissions de véhicules. Des recherches supplémentaires sont en cours pour étudier la relation entre la pollution atmosphérique et les troubles neurocognitifs. Mais, entretemps, nous vous recommandons de purifier l’air à l’intérieur à l’aide de filtres et de prêter attention aux avertissements locaux en matière de qualité de l’air. 

Cet article Web a été initialement publié le 28 juillet 2021.